Port-au-Prince, le 12 juillet 2017 --- L’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population, a célèbré le 11 juillet la Journée Mondiale de la Population autour du thème “ Planification Familiale: Autonomisation des Populations et Développons les Nations’.
En Haïti, l´UNFPA a ramené cette année le débat dans les communautés et organisé diverses activités de sensibilisation.
Il a également soutenu la fourniture de services de santé reproductive et de planification familiale à certaines communautés défavorisées. Par exemple, la chargée de programme en santé de la reproduction de l’UNFPA en Haïti, Vavita Leblanc, a animé sur Radio Kiskeya, le 8 juillet, un quiz destiné à tester les connaissances de la population sur la planification familiale et ses liens avec l’égalité des sexes et le développement durable.
Le travail d’information et de sensibilisation s´est poursuivi le 11 juillet à l’émission Le Point de Radio Métropole à laquelle a participé, cette fois-ci, la Représentante assistante de l’UNFPA en Haïti, Moetsi Duchatelier, aux côtés de Dr Max Dervil de la Profamil, institution de référence en matière de planification familiale en Haïti. Le même jour, des collègues de l´UNFPA Haïti ont participé à deux autres émissions très prisées sur la Radio Nationale d´Haïti et Signal FM respectivement.
Les activités de célébration ont culminé le 12 juillet sur une clinique mobile, qui a été organisée à Port-au-Prince par la Fosref (la Fondation pour la Santé Reproductive et l’Education Familiale), de concert avec l’Association des Infirmières Sages-Femmes d’Haïti, et avec le support de l’UNFPA. Plus d'une centaine de personnes, principalement des femmes, ont été vues lors de cette clinique mobile qui a fourni diverses catégories de services: consultation générale, consultation gynécologique et planification familiale. Les patients ont également obtenu gratuitement des médicaments.
Selon la représentante de l’UNFPA en Haïti, Marielle Sander, “la Journée mondiale de la Population a pris une dimension particulière cette année dans la mesure où elle coïncidait avec le sommet de Londres sur la planification familiale, la deuxième réunion du consortium des donateurs et parties prenantes qui composent l’initiative « Family Planning 2020 », qui vise à étendre l’accès à la planification familiale à 120 millions de femmes supplémentaires d’ici à 2020”.
Il importe, selon Mme Sander, de sensibiliser, à travers des événements et activités variées, sur l’importance de l’investissement dans la planification familiale – comme outil essentiel de l’autonomie et du renforcement des compétences de vie à la fois des femmes et des hommes et synonyme d’investissement dans la santé et les droits des femmes et des couples - et de mettre en exergue le travail des professionnels de santé divers, en particulier les sages-femmes, et des organisations non gouvernementales et de la société civile, qui œuvrent ensemble pour sauver des vies, autonomiser les femmes et poser les jalons pour la réalisation des droits et le développement.
En Haïti, l'utilisation de méthodes modernes de planification familiale n'est que de 31 pour cent chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, avec un besoin non satisfait de 35 pour cent (50 pour cent chez les filles âgées de 15 à 24 ans, DHS, 2012).
La grossesse chez les adolescentes, y compris chez les filles de moins de 15 ans, est une préoccupation. On estime que 32% des femmes ont accouché au moins une fois avant l'âge de 20 ans et 2% avant l'âge de 15 ans.