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Une jeune ingénieure réclame sa réintégration dans le projet “Évaluation de bâtiments”

Une jeune ingénieure réclame sa réintégration dans le projet “Évaluation de bâtiments”

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Une jeune ingénieure réclame sa réintégration dans le projet “Évaluation de bâtiments”

calendar_today 13 avril 2022

Participants-es au lancement du colloque

Port-au-Prince, 10 avril 2022 --- La jeune ingénieure civile Mitlie Sanon, 24 ans et mère d’une fille, réclame sa réintégration dans le projet “Évaluation de bâtiments” que conduit le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications, avec un financement de la Banque Mondiale et en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS).

“Je n’ai pas été retenue pour le Sud sous prétexte qu’ils avaient préalablement recruté mon mari”, explique Sanon lors du lancement, le 23 mars 2022, aux Cayes, du projet “Renforcement de la protection et la résilience des communautés, dans les zones de déploiement des infrastructures routières dans le Grand Sud, en matière de lutte contre les violences basées sur le genre et les exploitations et abus sexuels”.

“J’aimerais savoir comment vous pouvez m’aider pour que je puisse participer au reste du travail qui se fait”, ajoute-t-elle.

Le projet “Évaluation de bâtiments” s’implémente dans les trois départements qui ont été touchés par le tremblement de terre du 14 août 2021, à savoir les Nippes, la Grand’Anse et le Sud. “Il devrait durer deux ans”.

Mitlie Sanon doit être réintégrée dans le projet, souligne la Coordonnatrice départementale du Sud du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes. “Si vous trouvez une femme qui a les compétences requises pour un poste, je ne vois pas pourquoi vous ne l’avez pas retenue”, précise Dichlie Sylvain.

La responsable de la question du genre de l’Unité Centrale d’Exécution du Ministère des TPTC informe que le mécanisme de plainte va être lancé. Eveline Larrieux l’encourage à porter plainte auprès des autorités compétentes.

Est-ce que vous avez la capacité professionnelle de travailler et de fournir les services nécessaires comparativement aux autres personnes qui ont postulé? C’est la question importante qu’ils devraient se poser, estiment des participants-es au lancement.

Ils n’ont pas respecté le quota de participation des femmes de 30%, précise l’ingénieure civile. Mitlie Sanon indique qu’ils ont une seule femme pour le département du sud, une ingénieure qui travaille au MTPTC. Ils ont dit à celle-ci qu’elle ne pouvait recevoir 2 chèques. Dans les Nippes et la Grand’Anse, ils ont retenu quatre femmes.