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Port-au-Prince, le 23 janvier 2017 --- Le Ministère de la Santé Publique, à travers la Direction Sanitaire du Sud, a organisé, avec le support de l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population, un atelier de formation sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) et la clinique de gestion du viol (CGV), aux Cayes, du 16 au 20 janvier 2016.

Une vingtaine de professionnels de la santé des institutions du sud (médecins, sages-femmes et infirmières notamment) ont pris part à cette formation organisée également en collaboration avec OCHA, le Bureau de coordinations des affaires humanitaires.

Selon la chargée de programme en santé de la reproduction de l’UNFPA, “cet atelier visait à renforcer les capacités des professionnels de santé relativement à la prise en charge des questions liées à la santé de la reproduction dans un contexte post-crise”.  

Concernant la CGV, cet aspect de la formation cherchait, ajoute Vavita Leblanc Santos, à habiliter les professionnels de santé à assurer la prise en charge médicale des cas de viol.

Parallèlement, des kits de prise en charge ont été distribués dans les institutions dont les professionnels ont été formés.

L’atelier a été ponctué par des présentations en session plénière, des travaux de groupes, des démonstrations et jeux de rôles.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la réponse humanitaire post-Matthew, afin de préparer les départements à mieux faire face à des catastrophes éventuelles.

La prochaine formation sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) et la clinique de gestion du viol se tiendra à Jérémie (sud-ouest d’Haïti), toujours avec le soutien de l’UNFPA.