Vous êtes ici

Port-au-Prince, 15 novembre 2017 --- Une trentaine d’acteurs humanitaires intervenant dans les départements sanitaires du Nord et du Nord-Est ont participé à une formation sur le Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) en santé sexuelle et reproductive et prise en charge médicale du viol, du 23 au 27 octobre 2017, au Cap-Haïtien.

Organisé par l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population, en partenariat avec le Centre de Développement pour la Santé (CDS) et le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), cette formation visait à renforcer les capacités des acteurs et actrices de santé dans le but d’améliorer leur efficacité et le niveau de services offerts à la population.

« Le renforcement de capacités des institutions sanitaires est vital et contribue aux efforts d’amélioration de la qualité des services fournis aux personnes affectées par des situations de catastrophe », a déclaré la Coordonnatrice VBG/Genre de l’UNFPA Haïti, Sindie Frédéric.

Ont également pris part à cette formation, à côté des responsables d’institutions sanitaires, les coordonnatrices départementales du Ministère à la Condition Féminine et des Droits des Femmes (MCFDF) ainsi que des agents de la Police Nationale d’Haïti dans les départements du Nord et du Nord-Est.

La Coordonnatrice départementale du MCFDF pour le département du Nord, Jean Philona, a pour sa part souligné « l’importance de cette formation dans le cadre de la prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre (VBG) et des personnes requérant des soins durant les périodes d’urgence ».

Au cours de l’année 2017, quelque 50,000 personnes, soit un peu plus de 10,000 ménages, ont été touchées par les ouragans Irma et Maria, plongeant une partie de la population du nord et du nord-est d’Haïti dans une situation de vulnérabilité accrue.

Des interventions précédentes ont permis à des milliers de personnes  – des femmes et filles en âge de procréer, des femmes enceintes, des femmes et filles exposées à des violences sexuelles et/ou de viol – d’avoir accès aux services de santé sexuelle et productive. Ces actions ont également rendu possible la prévention des violences basées sur le genre et la prise en charge des survivantes dans les zones touchées.

L’actuelle formation participe des efforts destinés à combler les gaps qui persistent, malgré des résultats encourageants, relativement à connaissance des principes et directives du Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) en santé sexuelle et reproductive, incluant la prévention et la réponse aux questions de VBG, ainsi que des mécanismes de coordination pour l’efficacité des interventions en situation de crise humanitaire (aigüe et chronique).