L’UNFPA contribue à l’intégration de l’égalité des sexes et des droits de la reproduction des femmes dans le cadre législatif, règlementaire et dans les politiques sectorielles. Conjointement au sein du groupe GTG, l’UNFPA a participé aux travaux récents et au soutien de la volonté manifeste du Parlement de donner des réponses concrètes et concertées à la violence spécifique faites aux femmes par une proposition de cadre légal de violence pour lutter contre les inégalités en droit de femmes sous l’impulsion de la Sénatrice Dieudonne Etienne Luma. Des efforts de plaidoyer ont été soutenus pour lutter contre les inégalités de fait par l’analyse des obstacles à la prise de décision des femmes en faveur de leur santé et une stratégie Égalite Femmes/ Hommes dans ces 2 projets SSIAF et SajFanm pou Fanm.
L’UNFPA a trouvé des opportunités pour développer une coopération avec les coordinations départementales du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes et renforcer leurs capacités en matière de santé sexuelle et reproductive et de lutte contre les violences basées sur le genre. L’UNFPA a mobilisé ses partenaires pour contribuer à la prévention des VBG et à la réhabilitation des survivantes.
La prévention des VBG a été sujettes à des initiatives variées en fonction des opportunités qui se sont présentées avec des ONG de femmes ou dans le cadre plus structuré du projet SSIAF. Ces stratégies initiées par l’UNFPA (espaces sûrs, aidants naturels, Hommes avocat de la femme, comités communaux et cellules de lutte contre les violences faites aux femmes, etc.) et appuyées de développement de normes et guides de mise en place constituent des initiatives pilotes documentées et mises en œuvre par trois organisations de la société civile (SOFA, Fanm Deside et AFASDA) avec l’appui financier de l’UNFPA. Le plaidoyer auprès du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes est en cours pour la validation des normes des espaces sûrs. L’UNFPA a besoin d’activer ce plaidoyer et d’appuyer ces stratégies dans l’attente d’une ouverture au niveau national pour définir une politique appropriée au contexte pour lutter contre les VBG.
Selon la loi organique du MCFDF, les structures déconcentrées assurent la fonction d’accueil, de référence des femmes, de sensibilisation du public sur les problématiques de genre y compris la VBG, de collectes d’informations et de suivi sur le terrain. L’UNFPA a porté son appui sur les coordinations départementales. L’appui financier, technique et logistique n’a pas encore abouti à des résultats tangibles.
Par ailleurs, l’appui de l’UNFPA a accru la prise de conscience des professionnels de santé sur les protocoles de prise en charge des victimes des VBG à travers des formations. De la même manière, des responsables départementaux ou nationaux ont été sensibilisés. Le public, et particulièrement les femmes et les filles, a été exposé autant que faire se peut à des messages clés sur la VBG. Cette action a pris des formes très différentes selon les publics et les opportunités d’inclure l’information sur la prévention et le traitement des VBG dans des actions plus larges entreprises par les partenaires d’exécution de l’UNFPA.