Vous êtes ici

L’UNFPA répond à des besoins prioritaires pour les femmes et les filles, les groupes socioéconomiques peu aisés, qui n’ont pas accès à la santé sexuelle et reproductive et la planification familiale, au travers des structures publiques de santé et des ONG. Cette réponse s’aligne avec les politiques du Ministère de la Santé Publique et de la Population et vient en appui à la mise en œuvre de la politique sanitaire dans 40 des 87 SONU du pays ainsi que des normes et protocoles dans la définition desquels l’UNFPA s’est montré influent. Dans le même temps, l’UNFPA ouvre de nouveaux chantiers que la situation des femmes en Haïti requiert de manière urgente : prise en charge complète des survivantes de violence basée sur le genre (VBG) et des grossesses précoces des adolescentes.

Des acquis normatifs (protocoles) ont continué à faire progresser la situation des femmes et des filles. L’UNFPA a démontré sa capacité à gérer les activités liées à l’accès des femmes et des filles à la santé sexuelle et reproductive (SSR), la planification familiale (PF) et la prise en charge complète des victimes de VBG. Les retards constatés dans ces domaines ne sauraient être compensés sans des apports importants de ressources extérieures.

Les appuis de l’UNFPA aux SONU ont permis de prévenir la dégradation des soins maternels et néonatals malgré les crises multiformes de la période de la période de mise en œuvre du 6e programme, y compris la mobilisation contre la Covid-19 et les restrictions de déplacement. 

La décennie internationale des personnes d’ascendance africaine est une des fenêtres dans laquelle l’UNFPA s’inscrit pour revitaliser ce processus et faire avancer les droits des femmes, des filles et des jeunes qui représente la plus grande composante de la population haïtienne.

La stratégie de développement de la présence des sages-femmes dans les SONU a fait ses preuves là où elle peut être mise en place. Elles font le lien entre le personnel médical et les matrones. Les acquis de l’UNFPA pour la reconnaissance de cette profession, l’amélioration du curriculum, l’augmentation des cohortes par la création de deux antennes régionales sont reconnus et se situent dans la perspective d’une résolution du défi de l’attractivité des SONU pour de jeunes professionnelles. 

Les cliniques mobiles sont un bon moyen pour atteindre les femmes et les filles en zone rurale, donc la majorité de la population. Les cliniques mobiles ont démontré leur efficacité en termes de nombre de nouveau bénéficiaires. Le nombre de ces initiatives a augmenté sur la période du 6e programme et a besoin d’être ajusté à l’accroissement des besoins liés aux obstacles multiples pour les femmes à aller au SONU le plus proche. 

Globalement tous les départements ciblés par l’UNFPA ont de fortes concentrations de groupes vulnérables qui ont été fragilisés en 2016 par le cyclone Matthew, notamment la Grand-Anse, le Sud, les Nippes et le Sud-Est. L’UNFPA s’appuie principalement sur les cliniques mobiles pour atteindre tous les groupes vulnérables privés d'accès aux services de santé. C’est avec les cliniques mobiles et les visites domiciliaires que les institutions arrivent à toucher les plus pauvres, les handicapés et les autres personnes vulnérables dans les zones les plus reculées. L’UNFPA assure le soutien et le financement des cliniques mobiles. Elle travaille avec de nombreux partenaires différents pour soutenir ces activités.